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les Meulieres de Bagnols en Forêt

ne ratez par "Zermatt- marathon" et La montée de la Bonette :
ici , au mois de juillet !!!!!


Les meulières de Bagnols-en-Forêt
Sortie instructive avec La-Tortue, à Bagnols en Foret : petit village derrière Fréjus , sur la route de Fayence ;
nous avions entendu parlé de ces Meulières , sans jamais les trouver .... en fait elles sont donc dans la partie distale Nord de l' Esterel , et méritaient vraiment ce petit crochet en voiture ! .. ci dessous un article du site
"RandoVAROISE" je ne pourrais mieux le dire Winking

Sur la commune de Bagnols-en-Forêt, il existe trois gisements principaux de taillerie de meules (ou meulières) dont le plus important est celui de la Forteresse. A cet endroit sont éparpillées des dizaines de meules de toutes les dimensions, des excavations qui demeurent les témoins du travail des hommes ayant extrait des roches destinées à animer quelque moulin à huile ou à farine.


Les meules étaient extraites de la roche mère de l'Estérel (rhyolite amarante) formée par les éruptions volcaniques de l'ère permienne (250 à 280 millions d'années) et qui a la particularité d'être très abrasive. Cette roche dure est une aubaine pour ces peuples préromains puis gallo-romains pour qui le broyage du grain est un souci constant.
Elle n'en demande pas moins un travail acharné avec des outils souvent rudimentaires pour concrétiser
selon les époques mortiers, meules plates, moulins à fente puis meules rotatives au XIXè siècle.

Le début de l'activité remonte au début de l'âge de fer et s'est poursuivie jusqu'au Moyen-âge, interrompue probablement à partir de 1393 (date où toute vie a cessé à Bagnols, suite aux épidémies et aux destructions et pillages de Raymond de Turenne, seigneur de Haute Provence, à qui l'on avait confisqué des terres et qui forma une armée "punitive" qui descendit dans le Sud en passant par Bagnols-en-Forêt) jusqu'en 1477 (date d'arrivée de colons de Pieve di Teco, en Ligurie). Elle a cessé dans le courant du XVIIIème siècle.
 
 

Pourquoi tant de meules ont-elles été laissées sur place après des heures de labeur ?
 
Parce qu'en son cœur, la pierre présentait des fissures qui ne garantissaient pas l'usage de la meule. D'autres se sont brisées lors de leur descente. En effet, les accidents n'étaient pas rares lorsqu'il fallait emprunter le sentier menant au plan de Bagnols pour descendre à bras d'homme des pièces de près d'une tonne.
 

Comment expliquer que l'exploitation ait si subitement cessé ?
 
Certains avancent qu'une épidémie de peste au XVIIIème siècle a pu décimer les tailleurs de meules.
Plus probablement, les artisans ont été victimes de la découverte d'autres sites exploitables (à Cap d'Agde par exemple), dans des conditions plus faciles, plus économiques et d'accès plus aisé que ce sentier, à peine muletier, dans lequel ils devaient perdre bon nombre de pierres qu'ils avaient eu si difficulté à tailler !
Dès lors, la concurrence jouant en leur défaveur, la profession a pu s'éteindre rapidement ou les tailleurs s'expatrier.
  
 L'
oppidum de la Forteresse

situé à 380 m d'altitude, orienté Est-Ouest, relié à la vigie de la Gardiette (à L'Est) et à l'oppidum de Bayonne, domine et contrôle le col de la Pierre du Coucou, sur la voie antique reliant Puget-sur-Argens et la vallée de l'Argens avec l'arrière pays et le Haut Pays varois.
Le site a été occupé de la période du Bronze Ancien (donc de 1800 à 750 avant J.C) jusqu'à la fin de l'âge
du Fer (50 avant J.C, conquête romaine).
Cinq campagnes de fouilles effectuées de 1971 à 1975 ont révélées que quatre cabanes d'une superficie de 400 m² abritaient une population de 30 à 40 personnes. (Les estimations d'occupation pour cette époque étaient de 10m² par habitant).
Puissamment défendu au Nord et à l'Est par de falaises de plus de 40 mètres de haut, la forteresse vue de la piste D.F.C.I. menant au col de la pierre du Coucou paraît imprenable.
Son flanc Sud-ouest, plus accessible, est barré par un rempart en arc-brisé ou seule une entrée est aménagée entre la tête d'un rocher et une interruption du rempart. Fait en pierres sèches, le rempart est large d'1m50, sa hauteur variant de 0,70 à 1m.     
La surface totale de l'ensemble est de 2400m² et est occupée par des crêtes rocheuses faillées comblées par des matériaux détritiques et aménagée pour l'habitat.
 

L'hypothèse la plus communément admise est que l'
oppidum fut abandonné au profit de celui de Bayonne, plus grand et encore mieux protégé et situé le long de la crête du massif du Défens, à l'Ouest de la Forteresse.
 
vous devinez , sans doute, pourquoi le rocher ci dessus s'appelle ....... l'Ecureuil Winking !!

                                 
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