Whaou ! Pconvert a des secrets ! :-)
-3 maitresses ?
-il a été sur une affiche publicitare d 'une route de campagne ?
-il se dope à la .... Chimay ! ?
non non ...!
juste une réflexion sur l'enchainement Trail (entrainement et course) et course sur route (marathons)
en effet : les exigences de l'une peuvent paraitre incompatible avec l'autre et vice et versa ..
la course sur route necessite vitesse, foulée plus ample, déroulé du pied plus complet ... le Trail : force muculaire, amorti en souplesse sur les obstacles, foulée courte et rapide en montée ...
le résultat peu etre : des muscles et tendons enraidis , durcis ; des foulées racourcies, des risques de contractures au passage du trail à la route ...
de même : une faiblesse musculaire, un manque d'endurance à l'effort pur au passage route vers le Trail ....
comme j'ai horreur de l'uniformité, du train train des plans d'entrainements, du ' tout route ' ou ' tout trail '.... : j'opte pour la diversité et le passage de l'un à l'autre en permanence (sachant qe je fais très peu d'entrainement route pour épargner mes pöövres genoux)
les secrets ???? :-) pas vraiment : tout le monde les connais :
pour moi : 3 choses indispensables :
1) - la récupération passive :
aprés de dures courses en montagnes, des sorties longues et répétées (= plaisir) en colline, mais aussi les plus courtes sorties dénivelé d'avant course :
le Bain .... Bouillant !!!! avec auto
massage des mollets et des cuisses : rien de mieux pour assoupir les muscles mis à rudes éperuves !
un muscle a une température de fonctionement et de souplesse optimal à 38° ! (d'où le terme d'échauffement d'avant course )
la chaleur détend les faisceaux musculaires , ramolli les proteines contractiles (comme le froid et la rigidité cadaverique au max, les figent )
le massage transverse permet une réorganisation des dis faisceaux en bon ordre ...
l'efficacité est garanties : lors de ma sortie de 34km (moitié en montée vers le sommet de l'Esterel) 3 jours avant le marathon de Zermatt : un début de contracture du mollet gauche c'est fait sentir .... tendon d'achille sensible, muscle tendu ... : 2 bains bouillants par jour + massage--- et moins de trois jour plus tard je rigolais tout seul en courant : mon mollet gauche était d'une souplesse de Bébé .... tandis que le droit négligé (mais normal) tirait de façon inquiétante !
2-
l'hydratation à Donf ! :
ça tombe bien : on aime (pas tout lemonde ...) prendre des maltodextrines avant course (soit goùt neutre , soit fruits des bois comme le punch Power dont je ne me lasse pas)
ainssi on se " force" à boire régulierement , au moins pour recharger en sucres lents les 3 derniers jours, surtout à l'étranger où on ne mange pas souvent bien équilibré .
à cela j'ajoute queques bieres (on n'en est pas moins homme !!!) et je suis capable de boire un litre d'affilé de San Pelegrino ou de Vichy St Yorre au repas : j'adooore ! (et le fais souvent )
une urine totalement transparente est indispensable , et témoin d'une hydrataion correcte (y penser 2 à 3 jours avant , pour bien équilibrer les milieux interstitiels et intra vasculaires : cela demande plusieurs heures ..) les tendons apprécieront !! entre autre ...
3)- la
récupération active :
rester toujours en mouvement , mais cool !
pas de sieste prolongée en hôtel, pas de farniente forcé, pas d'ankilose préjudiciable !!!!
je me suis très souvent félicité de longues marches en ville à visiter , les veilles de marathons , même si l'impression de fatigue est parfois de trop ! j'en ai souvent parlé à ma-tortue ;
garder les muscles souples , les tendons chauds me semble necessaire .
et surtout : le petit footing de veille de course sur 6 ou 10 km : c 'est pour cela que j'adore les "courses du p'tit déj" la velle des grands marathons (NYC, Chocago, Berlin , etc etc) toujours dédaignés par les "Pro" ..............
ou alors un peu de vélo , voir de vélo d'appart ... mais rester actif :
les musles et tendons durcis du trail précédent ont besoins de ces scéances d'assouplissement , avant de pouvoir attaquer la course sur route !
De même , pour moi qui m'entraine comme d'autres , essentielement en fartlek : il faut effectuer les deux dernieres sorties en route , afin de dérouler et assouplir les muscles hypertrophiés, et se préparer aux chocs du bitume .
c'est grâce à ces principes que j'ai fait des 3h12 à Florence, Rome ... des 3h15 à Barceone, des 3h17 au Nice Cannes , sans aucune prépa spécifique, à prés de 50 ans , avec uniquement des entrainements en collines ..... et sans prise de tête stupide avec des tours de stade ou des fractionnés qui fracasent !
de toute façon , à mon âge, avec mes genoux usés, il ne peut en etre autrement ....